La lampe champignon : une référence du design
La lampe champignon connaît un véritable retour en grâce. Née dans les années 1960, elle séduit par sa forme simple et organique, souvent composée d’un pied arrondi et d’un abat-jour en dôme. Ce luminaire, d’abord fabriqué en pâte de verre ou en plastique moulé, est devenu un symbole du design d’après-guerre. Aujourd’hui, il se décline dans une large palette de matériaux — métal, marbre, verre opalin ou aluminium anodisé — et dans des versions portables à LED.
Voici une sélection de modèles qui illustrent l’évolution de cette icône du design, du vintage au contemporain.
🕯️ Un peu d’histoire : du design pop à l’objet culte
La lampe champignon apparaît dans les années 1960, à une époque où les designers s’intéressent aux formes organiques et aux matériaux industriels. En 1967, Giancarlo Mattioli conçoit pour Artemide la Nessino, réalisée en résine moulée, symbole d’une production en série accessible et colorée. Elle figure aujourd’hui dans les collections du MoMA de New York.
Dix ans plus tard, Vico Magistretti signe pour Oluce la Atollo (1977), qui épure la forme champignon jusqu’à une composition géométrique parfaite : cylindre, cône, hémisphère. Ce modèle, souvent copié, reste exposé au Triennale Design Museum de Milan.
C’est à cette période qu’apparaissent les premières lampes vintage champignon, en verre soufflé ou en cristal, produites en série par les maisons françaises et italiennes. Ces pièces, aujourd’hui recherchées, témoignent d’un savoir-faire artisanal et d’une époque où la lumière devenait un véritable objet de décoration.
Depuis, la lampe champignon a traversé les décennies. Chaque génération de designers l’a réinterprétée, en jouant sur la lumière diffuse, la portabilité ou la matérialité.